RANDENS : avant de devenir le nom de toute la commune, ce nom fut porté par un « village » situé sur l'ancien chemin de BONVILLARET. Deux origines du nom Randens sont possibles : Entre 1051 et 1060, Agindric, lieutenant d'Humbert aux blanches mains invita les moines de « Cluny » à venir s'installer à Randens et leur donna l'église « Notre Dame des Grâces » (l'église se trouvait à l'emplacement actuel d'une croix de bois sur le chemin de Motte). |
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En 1236, Eléonore de Provence, épouse Henri III plantagenet roi d'Angleterre.Parmi les seigneurs qui suivent la reine, on remarque Pierre, futur comte de Savoie. Mais pourquoi Pierre d'Aigueblanche, évêque d'Hereford en Angleterre choisit la Maurienne et non la Tarentaise, son pays d'origine ? Sans doute pour ne pas éclipser le prestige de l'archevêque de Moutiers. L'église primitive qui avait été construite au pied de la montagne fut ensevelie le 12 Juin 1240 par un énorme éboulement produit par le ruisseau des combes dit du « Vorgeray ». Dans les nombreuses missions qu'il eut à remplir en « Italie », Pierre d'Aigueblanche du s'arrêter plusieurs fois à Aiguebelle et remarqua un emplacement très approprié pour fonder une collégiale : un coteau sur la rive droite de l'arc. En 1329 le traité de Randens mettant fin à la révolte des Arves est signé à la collégiale. |
En 1536, les troupes de François 1er incendient et saccagent Aiguebelle et le village de « Randens ». En 1597 la guerre entre Charles Emmanuel 1er et Henri IV causa beaucoup de dégâts. C'est à cette époque que le platane qui existe toujours à côté de l'église actuelle fut planté par Sully, ministre d'Henri IV qui séjourna à « Randens ». Randens a souvent été rattaché à Aiguebelle. Les quelques maisons qui existaient autour de la collégiale prirent d'abord le nom de «Pont Ste Catherine » et plus tard le nom de « Franchise ». |
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Le 16 Novembre 1738 le châtelain de Notre Dame des Grâces convoqua les chefs de familles pour élire les syndics. En 1742, pour se protéger contre le retour offensif des espagnols chassés provisoirement, les troupes sardes coupèrent tous les peupliers pour les employer à la défense de « Charbonnières ». En 1748 le torrent furieux ne rencontrant plus d'obstacles a tout envahi, église, cimetière et la moitié du village.L'église fut engloutie jusqu'au fenêtres du clocher. A cette colline ainsi formée, on a donné le nom de « Perrier » qui aujourd'hui a laissé la place au nom de «Perry ». |
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La paroisse est donc sans église et sans cimetière. Au lieu d'entreprendre des réparations et de sauver ce qui peut l'être, la construction d'une nouvelle église est décidée (1822 - 1828). Elle se trouvera sur les ruines de la collégiale et portera le nom de « Notre Dame de l'Assomption » : c'est l'église actuelle. Document relatif au 150ème anniversaire du rattachement de la Savoie à la France. |
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